Entièrement développé par une équipe du sud-est de la France, Demons of Asteborg est un pur jeu de plateformes à l’ancienne ! Si le style Ghost’n Goblins est le vôtre, alors Astebrog est fait pour vous !
Connaissez-vous la Megadrive ? Pour les plus anciens d’entre nous, je vous parle d’un temps que les jeunes ne peuvent pas connaître. La console 16 bits de SEGA mondialement connue continue de vivre grâce à des équipes de développements telles que celle de Neofid Studios ! Des créateurs de génie programment encore sur ces machines et le résultat est souvent bluffant ! Pour notre test, nous avons eu la chance de recevoir un code sur Nintendo Switch. Partons à la découverte de ce petit bijou made in France s’il vous plaît !
Outre sa disponibilité sur notre bonne vieille Megadrive et sur la toute récente Switch, il est également disponible sur Steam.
La potion magique pour faire un bon jeu de plateformes n’est pas si simple, et parfois le doux rêve peut tomber à l’eau. C’est sans compter sur l’expérience et le savoir-faire de 3 passionnés qui ont su rassembler tous les éléments pour faire de Demons of Asteborg un jeu incroyablement fun, mais tout aussi vicieux si vous le prenez à la légère.
Nous incarnons Gareth, digne chevalier de la garde royale qui devra par son courage et son abnégation sauver Asteborg. Celui-ci étant sauvagement gardé par d’affreuses créatures et le tout cadenassé par des boss plus durs les uns que les autres. Rigueur et vigilance seront les maîtres mots de votre aventure pour en venir à bout. Restez sur vos gardes, car tout ce qui est mignon renferme souvent un côté obscur.
Cheveux chatoyants au vent, Gareth équipé de son épée va traverser différents mondes pour essayer de terrasser toute trace d’ennemis et ainsi ramener la paix sur Asteborg. Première remarque sur le plan visuel : DOA (Demons of Asteborg) est dans la plus pure tradition de l’époque. Patte graphique 8/16 bits pixelisée comme on les aime. Le cœur l’emportant sur la raison on veut vite découvrir le plaisir de jeu et en apprendre un peu plus sur cette aventure. Notre Gareth a vraiment la classe ! Il va devoir la jouer fine pour parvenir à terminer chaque niveau lui-même partitionné sous forme de checkpoints.
Pourquoi je vous dis cela ? Simplement par prévention. DOA ne se joue pas à la va-vite ! Il faut prendre son temps et observer les différents patterns des ennemis pour en venir à bout au plus vite. Je vous mets en garde, car certains d’entre eux vont donner du fil à retordre, soyez-en sûrs !
Les premières minutes de jeu sont intenses. Après une courte explication sur les différentes actions des touches (1 pour sauter, 1 pour frapper et 1 pour lancer la magie), nous rentrons dans le feu de l’action. Chaque niveau est composé de plusieurs parties, et il vous sera demandé de trouver un fragment, de récupérer une magie (utilisable uniquement dans le niveau en cours) et de tuer un boss.
Jusque-là tout va bien. C’est sans compter sur quelques subtilités qui vont corser votre quête. Au départ, vous n’avez que 3 vies. À chaque vie perdue, vous recommencez au « checkpoint » prédéfini par le jeu (repère visuel avec un petit drapeau rouge dans certaines zones). C’est là que ça se corse. Ils sont parfois placés assez loin de l’endroit où vous êtes mort. Il va donc falloir refaire une bonne partie du chemin sans mourir de nouveau sinon c’est l’éternel recommencement.
Partons du principe où vous arrivez au boss et que le combat est acharné. Vous voyez votre vie descendre jusqu’à mourir à nouveau. Votre dernière vie vient de partir en fumée et à ce moment précis… Il faut refaire TOUT le niveau ! Voilà pourquoi je vous mets en garde sur le fait de prendre son temps et de ne pas foncer tête baissée ! DOA n’est pas un simple de jeu de plateformes. Tout comme Castle of Illusion, il cache ses failles surtout celles qui vous seront fatales !
J’ai particulièrement aimé le fait de mettre en pratique la magie obtenue pendant le niveau en cours. Par exemple, vous allez pouvoir jouer avec le feu pour allumer des torches ou brûler des ronces, mais pas seulement ! Il vous servira pour anéantir le boss de fin de niveau ! Je trouve ça original.
Gareth réagit au doigt et à l’œil. Les enchaînements sont fluides tout comme les sauts. La précision est de mise et tout se joue au millimètre. Le hasard n’a pas sa place, et la mort vous guettera sur chaque saut, chaque ennemi ! Les éléments du décor seront vos amis. Toiles d’araignées, sens des rouages… Vous allez devoir observer les alentours pour progresser !
Entre chaque niveau, vous avez la possibilité d’acheter (via des pierres précieuses ramassées dans le niveau précédent) des articles intéressants. Plus de santé, une vie ou un lot de 3, des coups plus puissants… De quoi rendre plus fort Gareth ou lui donner une chance d’aller plus loin. Gros point positif, celui de reprendre votre partie une fois un niveau terminé. Vous avez craint de devoir recommencer tout le jeu ? Non, soyez rassurés !
Il faut apporter une petite précision sur le côté « metroidvania » annoncé ici et là dans plusieurs médias. DOA n’est pas un metroidvania comme on l’entend. Aucune possibilité de revenir en arrière pour ouvrir telle ou telle porte, ou de récupérer un objet plus tard pour s’en servir au début du jeu. Nous sommes sur un jeu de plateformes pur sans le côté « aller/retour » d’un Metroid. Ne vous y trompez pas si vous lisez cela ailleurs ! Ce n’est pas le cas avec Demons of Asteborg.
DOA est un excellent jeu de plateformes comme je les aime avec ses points forts et ses points faibles. Un saut imprécis par-ci ou un léger bug de collision par-là, mais rien de bien gênant. Il faut comprendre que nous sommes en présence d’un jeu fait par des passionnés pour les passionnés. On ne peut exiger d’un jeu comme DOA comme on pourrait le faire avec un AAA.
De plus, comme je vous l’ai dit précédemment, c’est un jeu MADE IN France. Il faut aussi mettre en avant qu’en France, et ce, depuis très longtemps (on parlera de M. Chahi, M. Ancel ou encore de M. Reynal) nous savons faire des jeux et de qualité. Alors, je fais mon chauvin et je suis fier de pouvoir jouer à un jeu français.
Si vous êtes habiles de vos doigts pour mener Gareth à la délivrance d’Asteborg, je ne peux que vous conseiller ce jeu. Que ce soit sur Nintendo Switch, Megadrive ou Steam vous avez de quoi satisfaire vos envies.
Moi j’y retourne pour essayer de battre enfin ce boss final qui me donne du fil à retordre ! 😉