[Test ps5] The Last Oricru … On tombe bien bas.

Dédié aux consoles nouvelle génération, mais aussi disponible sur PC, The Last Oricru est un jeu de type action-RPG ayant pour atout une narration en béton avec des choix qui détermineront votre destin. Développé par les studios GoldKnights et édité par Prime Matter, voyons voir si The Last Oricru tient ses promesses.

Silver, tel est le nom du héros que nous allons incarner tout au long de notre aventure. Un être humain doté d’une ceinture lui permettant d’être immortel, doit sans encore savoir pourquoi venir en aide au peuple des Naborus et ainsi les aider à gagner la guerre. Silver va se réveiller dans des lieux inconnus et doit sans attendre se préparer au combat.

Le moment est venu de commencer notre aventure. L’ambiance se mélange entre visuel médiéval et technologie d’un autre mondeSilver doit faire des choix qui exerceront une influence directe sur le périple qu’il doit mener à terme. 2 clans, 1 guerre, mais des questions qui restent sans réponse pendant une bonne partie de notre quête. Silver essaie avec un peu d’humour et de taquinerie de comprendre ce qu’il se trame entre les rats et les Naborus.

L’écran d’accueil est sobre laissant déjà transparaître un visuel faible en qualité alors que nous sommes sur PlayStation 5Silver au premier plan, la citadelle en guise de décor en arrière-plan et une mer de piètre qualité. Nous verrons dans le test, si cela se confirme.

Nous lançons la partie. Après un tutoriel assez simpliste qui nous apprend les bases du combat (on notera une armure visuellement stylée), nous sommes jetés en plein cœur de l’action. Comme le précise le jeu, l’expérience est « narrative non linéaire qui vous permet d’influencer le déroulement de l’histoire ».

Nous nous retrouvons dans un monastère dirigé par le patriarche Maltis. Celui-ci nous donnera quelques missions (qui peuvent être menées à bien ou pas selon votre envie) qui viendront en complément du tuto sur les combats et ainsi apprendre davantage comment manier notre personnage.

Nous nous apercevons très rapidement que les décors sont vraiment laids, pour ne pas dire horribles. Les textures ne sont pas dignes d’une PS5 même en veille ! Je vous ai mis une photo d’un « brasier » (si on peut l’appeler ainsi) pour que vous puissiez vous faire votre propre opinion. Je peux paraître un poil sévère, mais n’oublions pas que nous avons entre les mains des machines hyper puissantes et que le rendu en 2022 de The last Oricru est inacceptable. J’y reviendrai un peu plus tard.

Très rapidement les premiers combats arrivent. Des hordes de rats vont essayer de vous nuire et vous allez rencontrer plusieurs types de ces rats. Des rats basiques sans protection, d’autres avec de grands boucliers vous forçant à esquiver et contre-attaquer, et des archers pas très intelligents. Avec ces phases de combats viennent les problèmes techniques.

Le côté narratif de The Last Oricru est façonné de façon à ce que chaque quête ou mission validée soit accompagnée d’une réponse déterminante et pèsera ainsi dans la balance. Vous allez comme un vote donner plus de crédit à tel ou tel clan. Il faut jouer de stratégie pour arriver à vos fins personnelles. Pensez-y à chaque fois que vous allez devoir donner une réponse.

J’ai pour habitude quand je lance un jeu peu importe le genre d’appuyer sur « option » pour découvrir le menu. Ici rien de particulier sans le côté RPG. Pour vous détailler cet aspect, il faut comprendre que vous transportez un sac ayant une certaine capacité de charge. Pour vous donner un exemple : si votre sac ne peut supporter « que » 7 kilos en termes de poids et que vous équipez une armure vous mettant dans le rouge souvent indiqué par un “+ x,xx”, l’effet ressenti immédiatement sera la lenteur de déplacement. C’est pareil pour une arme ou un accessoire. Il faut souvent respecter cette balance pour progresser de manière linéaire et de pouvoir profiter pleinement de votre équipement.

Comme tout RPG on retrouve les parties du corps suivantes :

-Tête
-Mains
-Thorax
-Arme/bouclier main gauche/main droite
-Pantalon
-Jambières
-Accessoires (collier, bagues…)

Une icône d’un poids représentera votre charge et une icône d’un flacon pour vos potions (soin, etc.). Ce n’est pas tout, car vous allez pouvoir avec les points acquis lors de passage de niveau, faire évoluer les statistiques de Silver. Elles sont au nombre de 6 :

-Santé
-Volonté
-Vigueur
-Force
-Dextérité
-Intelligence

Vous serez à même de constituer les propres caractéristiques de votre personnage. Soit de faire de Silver une personne homogène ou bien au contraire un bourrin de première classe avec des faiblesses.

Dans ce menu, les onglets inventaire, journal des relations et objectifs seront aux côtés de celui nommé Personnage. Vous aurez toutes les indications nécessaires pour faire de vous un vrai guerrier.

The Last Oricru ne propose pas grand-chose en termes de gameplay.

Attaquer, se défendre ou encore mettre des coups d’épée d’une lenteur digne d’un paresseux tel est le quotidien de Silver. J’aimerais vous dire que l’ambiance ou les décors apportent un plus au jeu, mais c’est tout le contraire. La démarche de Silver ressemble à celle d’un coton-tige avec des baskets qui ne sait pas marcher. Ne lui demander pas de courir votre vue ne le supporterait pas. Nous sommes à des années-lumière de la fluidité d’une Lara Croft ou d’un Spider-Man !

Graphiquement, c’est vraiment laid… Il faut rappeler que The Last Oricru est exclusif à des consoles/PC de dernière génération. On est loin très loin de ce que peuvent afficher ces monstres techniques. C’est un gros point noir que je mets ici, car je trouve le travail graphique bâclé.

Si on laisse de côté l’aspect technique du jeu, on pourra parler des phases de combat. La difficulté peut varier du tout au tout. Je me souviens m’être retrouvé enfermé avec un semi-boss dans un endroit exigu où la caméra était une catastrophe et le boss assez dur. Je me suis demandé si la difficulté était basée sur mes statistiques ? Pas du tout ! C’est juste que celle-ci est mal réglée.

Pourtant The Last Oricru possède une narration plutôt étoffée et très intéressante. On découvre des éléments concernant Silver qui pourrait être surpris de sa propre histoire et de sa destinée. Les éléments narratifs s’organisent dans ce sens. Mais le reste vient gâcher l’expérience de jeu. J’ai eu l’impression de jouer à une version Alpha du jeu pour vous dire. Des bugs de collisions assez surprenants, des planchers qui semblent « plein » pour finalement passer au travers. Des ennemis placés de façon aléatoire comme 3 rats devant un trou que l’on doit enjamber. A contrario sur des plaines vastes et vides… personne ! Incompréhension totale !

On sent que le jeu a été programmé pour être joué sur PC et non sur console, et que cela a été fait par une petite équipe chez GoldKnights, donc nous ne pouvons pas nous attendre à la qualité d’un jeu AAA, ils n’ont pas eu les moyens de leurs ambitions qu’ils auraient dû revoir à la baisse ou disposer de plus de temps pour proposer un jeu plus abouti.

Je pourrais encore vous citer des points négatifs, mais je préfère en restez là et vous conseillez de l’attendre en promotion et qu’il ait reçu quelques mises à jour avant d’y poser les mains.

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