[Test ps5] Final Vendetta … De la bagarre de rue

Les jeux de baston de rue se multiplient en ce moment et Final Vendetta profite d’une ouverture pour se faufiler entre pas mal de titres du genre. Développé par Bitmap Bureau et édité par Numskull Games, ce beat’em’all reprend les classiques des grosses pointures comme Final Fight ou encore Street Of Rage. Il est temps de partir à la découverte de ce jeu de bagarre !

[Nous allons scinder le test en 2 parties. Pourquoi vous allez me dire ? Tout simplement que la dernière mise à jour relance totalement le titre]

Commençons par la première partie qui vous allez le voir est très punitive pour nous joueurs.

Dans la veine des jeux d’arcade des années 90, Final Vendetta essuie les plâtres de ses maitres tel que Final Fight, Golden Axe, Street Of Rage ou encore tout récemment les Tortues Ninja qui déboite tout ! Mais recentrons-nous sur Final Vendetta.

Comme vous le savez, il est difficile de détrôner les maitres du beat’em’all cités plus haut. On peut comparer cette tentative à tous les jeux qui veulent se comparer à Mario Kart. Comme dirait un sketch de Chevalier et Laspales « Y’en a qu’ont essayé, ils ont eu des problèmes ». Ce n’est pas faute d’arguments, de licences ou encore d’argent mais quand le talent n’y est pas, on ne peut arriver à la cheville du Maestro.

Final Vendetta, c’est exactement ça ! Un jeu vide de nouveautés et de dynamisme. Il y a 3 personnages jouables avec une obligation de terminer le jeu avec Duke si on veut débloquer les autres modes de jeu. Une aberration quand on voit la difficulté du titre. Même en « facile », le jeu est infaisable ! On s’y reprend à 2 fois pour voir si on ne s’est pas trompé dans la sélection de la difficulté mais non, c’est bien en facile. Pas de continue et les vies sont cachées dans le jeu mais pour les atteindre … Bonne chance !

Les personnages jouables ont leur particularité :

– Duke combattant rapide à mains nues
– Miller le pataud du groupe qui met des sacoches
– Claire une étudiante experte en arts martiaux

De plus, pas de personnages à débloquer. C’est assez pauvre tout comme le jeu ! On essaye quand même d’avancer comme on peut mais arriver devant les boxeuses, c’est droite sur droite ! Notre barre de vie descend à une vitesse folle sans rien pouvoir faire. On aurait pu penser que les points accumulés tout au long du jeu nous donnerait une vie … Ahahaha ! elle est pas mal comme blague ! C’est juste pour le scoring rien de plus !

On se bat, on s’énerve sur cette difficulté sans pitié et surtout sur les niveaux aussi mou qu’une écrevisse. Rien ne va ! Aucunes interactions avec le décor. Une épée et un bout de tuyau en guise d’arme blanche pour faire plus de dégâts … C’est pomper à mort sur ses ainés qui font mieux avec 30 ans d’âge ! C’est dur mais c’est la réalité. Il ne faut pas tromper l’acheteur qui est le futur joueur.

Les rues de Londres sont vides et les ennemis sans grands intérêts. Une cascade de tonneaux dans un niveau, un boss qui jette 3 grenades pour faire boom … Wouaw ! Quelles nouveautés ! Nous sommes en 2022 et la pauvreté du titre fait peine à voir. Rien n’est bon et aucune surprise à l’écran.

Pour vous donner un ordre d’idée dans Street Of Rage sur Megadrive (on parle d’un jeu datant de 1991), lorsqu’on lançait le coup spécial de l’un des persos, une voiture de police arrivait et lançait des roquettes sur les ennemis. Ou encore plus tard dans la saga, toujours sur SOR, un personnage était sur des rollers pour se déplacer plus vite. Là, on parlait de nouveauté et de gameplay. Dans Final Vendetta, rien de tout ça. Des patterns vus et revus des centaines de fois. Les boss de fin de niveau sont dérisoires quand soudain on tombe sur un boss qui nous bloque dans le coin, tel un bug de jeu. Frustrant à souhait, je vous dis !

De plus, le jeu n’est pas beau. Pas de profondeur ou de portes dans lesquelles on peut rentrer pour jouer une partie du niveau. Rien de tout ça ! C’est aussi plat qu’une feuille de papier. Dommage car le beat’em’all est vraiment un genre de jeu où les idées peuvent fuser.

Quand on regarde le dernier Teenage Mutant Ninja Turtles : Shredder’s Revenge, on ne peut qu’admirer le travail de l’équipe de dev’ ! Tout est pensé pour le plaisir du joueur. Aucune minute d’attente, de l’action en veux tu en voilà et un gameplay hyper soigné.

On ne demande rien de plus que de prendre du plaisir quand on joue à un jeu peu importe le genre. Avec Final Vendetta, c’est le désert complet !

Souvenez-vous que je vous ai parlé d’un test en 2 parties. Depuis nos échecs à répétitions pour essayer de finir le jeu, on l’a mis de côté. Aujourd’hui en date du 9 juillet 2022, je vois qu’une mise à jour s’installe. Je décide de relancer le jeu avec ma compagne.

Et là, miracle ! dans les options, on voit un nouveau niveau de difficulté : Occasionnel. Tout part de cette mise à jour !

Enfin Final Vendetta est jouable. Enfin ! On peut le terminer et prendre un peu de plaisir (ne vous enflammez pas quand même). C’est très agréable de pouvoir progresser dans le jeu comme on peut le faire dans tout autre jeu du genre. Pouvoir profiter de nos vies, aller plus loin dans les niveaux. Enchainer les ennemis sans qu’ils nous mettent de grosses gifles pour nous enlever la moitié de notre vie.

Cette mise à jour relance un peu le gameplay du jeu. On a pris plaisir à le finir et accéder plusieurs fois au rang S dans certains niveaux. Puis, débloquer les autres modes pour s’essayer au mode survie ou encore au défi des boss. Ça ne redore pas le blason du jeu mais au moins les développeurs ont écouté les joueurs et ont réagi en conséquence.

C’est dommage de voir en 2022 une qualité de jeu aussi faible. Final Vendetta aurait pu innover dans plusieurs parties du jeu avec les capacités des consoles d’aujourd’hui. Notre test restera négatif car mis à part les légères améliorations de la mise à jour Final Vendetta ne vous apportera pas grand-chose si vous possédez déjà les titres cités dans ce test.

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