Développé et édité par Saona Studios, Death or Treat va nous emmener au travers de 4 mondes bien distincts qui vous rappellerons certains réseaux sociaux sur lesquels vous naviguez. Entre détournements de personnes publics et ennemis diaboliques, bienvenue à HollowTown les amis !
Death or Treat est un roguelike tout ce qu’il a de plus classique. Pour celles et ceux qui ne connaitraient pas le genre, je vais vous traduire le terme de « roguelike ». Certains jeux très connus, comme Dead Cells ou encore Shovel Knight, sont de bons exemples pour déterminer le genre. Dans une logique implacable, il vous sera impossible de terminer le jeu pendant votre premier essai (run dans le jargon). Le but est de refaire plusieurs fois ce même parcours (avec des niveaux tournants) afin d’acquérir de l’expérience, des pièces et autres collectibles pour faire évoluer votre armement. Ainsi, votre personnage sera plus fort que le run précédent et votre prochaine tentative vous permettra d’aller plus loin et ainsi de suite jusqu’à terminer le jeu.
On ne déroge pas à la règle avec Death or Treat. Votre but et de venir à bout des vilains méchants des réseaux sociaux (par exemple DevilTube ou encore Riptok) pour espérer ramener le calme dans Hollowtown. Votre tâche ne sera pas des plus facile au vu de votre équipement de départ.
Vous commencez l’aventure dans la petite ville de Hollowtown. Tout est sombre, sans âmes mais l’espoir de voir un jour nouveau est entre vos mains. Les réseaux sociaux font rage et gouvernent le monde même chez les morts ! Il est temps de faire le ménage et de partir aux trousses de ces vilains pas beaux.
Armé d’un bout de bois et d’une compétence (au choix entre 3 disponibles) peu puissante, il faudra faire de votre mieux pour ne pas mourir dès le premier niveau. Votre but premier est de collecter un maximum de bonbons (boules bleues) et de tuer le plus d’ennemis. Certains d’entre eux vous donneront des objets qui seront stockés dans votre inventaire. On trouvera par exemple des ailes de chauve-souris, des os ou bien encore des cerveaux de génie. Vous comprendrez très vite, une fois mort, que ces objets auront une importance capitale pour votre prochain run.
Chaque niveau possède ses propres ennemis et donc différents objets à collecter. Il vous faudra aller toujours plus loin pour trouver de nouveaux objets. C’est là la difficulté de Death or Treat. Chaque run apportera son lot de collectibles qui vous aideront à déverrouiller des bâtiments dans Hollotown, acheter des armes plus puissantes et de faire évoluer votre compétence.
A force de persévérance et d’abnégation, on voit notre personnage évoluer. Les heures passent et notre progression avance. On bat enfin le premier boss mais on meurt au second. Une certaine frustration vient compléter notre tableau de collectibles. On ne lâche rien et après de longues heures de jeu, il est temps pour nous d’arriver au dernier niveau et de toucher l’espoir de vaincre le dernier boss. Encore une fois, c’est un échec mais finalement on aime ça perdre et recommencer.
Lors de votre mort, un panneau d’affichage vous proposera de garder avec vous plusieurs objets qui viendront remplir vos sacs. Nous vous conseillons d’acheter des emplacements afin de revenir avec plus d’objets à la ville.
Death or Treat nous touche avec son design tout mignon laissant transpirer de jolies animations. Les ennemis ont eux aussi un style visuel cartoonesque dont il faut se méfier. Certains d’entres eux n’auront aucune pitié pour vous détruire en 2 coups. Il sera bon de prendre le temps pour comprendre leurs patterns afin d’en venir à bout plus rapidement.
Notre conseil pour progresser plus facilement est de faire évoluer une seule compétence et ne pas dépenser bêtement vos collectibles. Dans notre cas, nous avons pris les copains fantômes qui se jetteront sur tous les ennemis visibles à l’écran.
Manette en main, Death or Treat se manie avec aisance. Entre double-saut, uppercut ou encore enchainement de combo, tout répond au doigt et à l’œil. Les niveaux sont plus ou moins courts. Chaque niveau est divisé en plusieurs stages. Il vous faudra passer et repasser plusieurs fois par les mêmes endroits pour venir à bout du niveau avec un boss à affronter. Il vous sera possible de tuer un boss sans déclencher un seul coup d’attaque mais on ne vous dévoilera rien ici ! A vous de découvrir les astuces que nous avons-nous même employé.
Si l’aventure vous semble difficile, je peux vous rassurer en vous disant que pendant votre périple des compagnons viendront vous aidez ou des bonus augmenteront vos statistiques … Je vous laisse découvrir tout ça de vous-même !
Le style roguelike n’est pas un type de jeu à mettre entre toutes les mains. Avec Death or Treat, il vous sera possible d’en venir à bout après quelques heures de jeu. Si je l’ai fini, vous pouvez en faire de même. La difficulté n’est pas un point noir dans ce jeu. Avec patience, il vous sera tout à fait possible d’aller au bout de votre run en une seule fois et de voir le générique de fin.
Pour vous donner un ordre d’idée, nous avons complété le jeu en 19h. Avec l’expérience acquise et les améliorations en notre possession, nous avons terminé notre run en 1h20 de jeu !
Death or Treat est rempli de qualités. Facile à prendre en main, les sauts sont précis, les compétences puissantes et les armes sont diverses et variées. Les pseudos détournés des personnages peuvent se confondre avec les vrais méchants de notre monde. L’idée est de bon gout et prête à sourire.
Toutefois, sur la version du jeu transmis, plusieurs écrans noirs de transitions, lors d’un passage de stage, n’ont jamais cessé de faire tourner la tête de fantôme lors du chargement. En effet, un redémarrage systématique du jeu était nécessaire et le niveau devait être refait. Nous espérons qu’un correctif évitera ce désagrément aux joueurs. Avec un visuel tout droit sorti de Casper le fantôme, Death or Treat nous a beaucoup plu. On rage, on en sourit mais c’est toujours un plaisir de relancer une partie pour voir si on va enfin y arriver. Si les roguelike sont votre tasse de thé alors vous pouvez vous jeter dessus sans craindre les fantômes
👍 Visuellement beau
👍 Pas trop dur
👎 Peu de niveaux tournants
👎 Le style peu rebuter