[test PS5] Rhapsody Marl Kingdom Chronicles

Rhapsody Marl Kingdom Chronicles est un jeu développé par NIS et sorti début Septembre sur consoles et sur Steam. Il s’agit d’un bundle de deux jeux de la série Rhapsody : Rhapsody 2 ballad of the little princess et Rhapsody 3 : Memories of Marl Kingdom. Ces deux jeux, sortis sur Playstation aux alentours des années 2000, reviennent ici en force dans une petite compilation sur laquelle nous avons eu la chance à la rédaction de mettre la main.

Plus de 20 ans se sont donc écoulés entre la sortie de ces deux jeux et leur sortie sur console next gen. C’est donc un plaisir pour nous de découvrir ces deux jeux et, du fait, cette série et cet univers musical et quelque peu loufoque.

Rhapsody 2 et 3 sont des JRPG ce qu’il y a de plus classique : combats au tour par tout, sorts, compétences, expérience, niveaux et progression, etc… nous y reviendrons dans quelques instants.

L’histoire de Rhapsody 2 fait suite à celle du premier opus : Rhapsody : A Musical Adventure. Dans Rhapsody 2, vous contrôlez Kururu, la fille de Cornet, protagoniste du premier jeu. Celle-ci, devenue une princesse, décide de partir à l’aventure afin de s’échapper de sa vie de princesse qu’elle trouve ennuyeuse. En plus de ce désir d’aventures, Kururu en profitera pour tenter de trouver son prince charmant, accompagnée de son amie Créa et d’autres personnages. Rhapsody 3 prendra la suite du deuxième opus, mais en chamboulant un peu toute l’histoire et en nous proposant de contrôler des personnages différents issus de la saga Rhapsody, l’histoire étant divisée en différents chapitres.

Voilà donc pour donner une sorte de mini-guide aux deux histoires proposées par cette compilation.

Les deux jeux se ressemblent beaucoup dans le fond, même si certaines différences sont importantes. Dans Rhapsody 2, vous contrôlerez donc Kururu, princesse espiègle et désireuse de découvrir le monde afin de trouver son prince charmant. Cependant, deux familles de sorcières, la famille Marjoly et la famille Akurjo, ne l’entendent pas de cette oreille et feront tout pour empêcher Kururu d’être heureuse. Le scénario peut paraitre un peu enfantin mais celui-ci deviendra plus complexe au fil du jeu et, malgré la légèreté du ton et des dialogues, plutôt prenant.

Kururu possède le don de pouvoir utiliser des « puppets », sorte de créatures que l’on pourra capturer au fil de l’histoire pour que celles-ci viennent combattre à nos côtés (un peu à la façon d’un jeu Pokemon). Chaque Puppet possède des capacités magiques et ses propres caractéristiques. Chaque personnage de votre groupe pourra équiper jusqu’à 3 puppet. A vous donc de trouver les bonnes combinaisons pour avoir des attaques utiles et complémentaires. Par exemple, vous pouvez équiper une puppet de feu, une de soin et une de terre, pour avoir accès à un large panel d’attaques offensives tout en ayant du soin au cas où.

Les combats sont au tour par tour comme dans un JRPG classique. Les commandes Attaque, Défense, fuite, coups spéciaux et magies de Puppets sont disponibles, rien ici de bien nouveau. Cependant, quelques petites nouveautés seront présentes lors des combats. Tout d’abord, chaque personnage possède des attaques spéciales qui nécessiteront des HP pour être lancées. Prise de risque donc au moment d’utiliser celles-ci, puisqu’elles feront diminuer vos HP. Deuxième chose, une jauge de « musique » se remplit au fur et à mesure du combat, celle-ci vous permettra de lancer des attaques dévastatrices sur vos ennemis ou de soigner vos coéquipiers. Enfin, nous avons parlé des Puppets et de leurs capacités, sachez que celles-ci se lanceront à l’aide de la monnaie du jeu, l’Inotium ! Concept intéressant puisque plus les capacités des Puppets seront puissantes, puis elles couteront d’argent pour être utilisées.

Les combats sont aléatoires et peuvent être difficiles selon les zones ou vous vous baladerez. Certains boss seront également assez costauds et nécessiteront un peu de tactique. Bien sûr, il vous sera possible d’enchainer les combats pour gagner de l’expérience, de l’Inotium, et ainsi acheter de meilleurs équipements et devenir plus balèze. Sachez que vous pourrez également tenter d’agrandir votre équipe de Puppet, en combattant de nombreuses fois les monstres que vous souhaitez obtenir dans votre équipe. Par ailleurs, et en revisitant les zones précédentes, vous tomberez sur des ennemis uniques et beaucoup plus forts, qui vous rejoindrons si vous arrivez à les vaincre.

Graphiquement, Rhapsody 2 et 3 nous replongent dans cette ère des jeux 2D/3D de l’époque PS1, tel que Star Ocean, Beyond the Beyond et même Alundra. Les couleurs sont chatoyantes et les sprites très réussis. Les environnements eux sont variés et nous plongent dans un univers de fantasy très bien ficelé. Les combats, les animations et les sorts sont eux aussi réussis et les développeurs ont fait preuve d’imagination pour les monstres, les sorts et les dessins des personnages.

En termes de narration, Rhapsody 2 et 3 sont deux jeux bourrés d’humour et de dialogues complètement loufoques. Cela apporte une légèreté très appréciable aux softs de NIS. Discussions crues autour des aventures amoureuses de Kururu, quiproquos stupides, attaques de pancakes géants ou de flan, chats fous armés d’un couteau de boucher…. Bref tous les aspects de Rhapsody détiennent une dose de folie très bien pensée et changent un peu la donne d’un JRPG sérieux classique.

La musique est très présente dans Rhapsody. De petites scénettes musicales (avec les paroles pour chanter en karaoké !) seront disséminées au fil de l’aventure. Toujours chargées d’humour, ces scénettes et ces chansons viendront rythmer votre périple. L’ambiance sonore et les musiques présentes dans le jeu lors des combats ou lors des phases d’exploration sont très réussies. Tenpei Sato, le compositeur des musiques du jeu, a notamment travaillé sur les séries Disgaea et Shin Megami Tensei. 

Rhapsody 3 est lui assez similaire au 2. Cependant, le jeu est divisé en différents chapitres vous faisant revivre différents épisodes de l’histoire du 1 et du 2. Les combats eux sont également très similaires au 2, à l’exception près que vos Puppet seront présentes à vos côtés lors des combats, portant votre groupe à une dizaine de protagonistes !

Rhapsody Marl Kingdom Chronicles est un très chouette bundle permettant aux joueurs de découvrir le deuxième et troisième opus de cette série de jeux. Seul regret et seule question que l’on pourrait se poser : pourquoi ne pas avoir intégré le premier opus pour en faire une trilogie ? Enfin, malgré cela, nous vous recommandons vivement Rhapsody Marl Kingdom Chronicles pour (re)découvrir ces 2 superbes JRPGs.

👍 2 jeux en un !
👍 de l’humour à foison

👎 pourquoi pas la trilogie ?
👎 combats un peu répétitifs

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