Développé par les studios WildArts et édité par notre cher studio français Dear VIllagers, Born of Bread est un action/RPG basé sur les aventures d’une création d’un boulanger. Visuellement comparable à un certain Paper Mario, Born of Bread tire son épingle du jeu avec des personnages loufoques et un Tipain (petit pain vous l’avez ?) dans le rôle principal, cela promet une aventure folle en rebondissements.
Une équipe de chercheurs ouvrent sans le savoir une porte dimensionnelle qui va venir perturber leur monde paisible. Ils vont se retrouver dans une situation ubuesque. Tipain va devoir, à l’aide de ses compagnons, faire le grand nettoyage et essayer de rétablir l’ordre dans cette folle aventure.
Tipain commence son aventure seul, errant dans une plaine qu’il ne connait pas. Il va devoir trouver le fil conducteur de ce périple brumeux. Rapidement, il rencontre son premier allié qui sera son guide afin d’élucider cette histoire rocambolesque. Armé de sa louche, le voilà prêt pour le combat. Ces derniers se déroulent au tour par tour, avec une particularité : celle de devoir effectuer des actions bien précises pour réussir vos attaques.
Chaque attaque validée est déterminée par une pression de la touche A au bon moment ou bien de devoir appuyer rapidement sur cette même touche afin de remplir une jauge ou encore de faire s’arrêter un curseur pile poil dans une zone. Cela donne une certaine dynamique aux combats permettant au joueur de rester attentif à ses actions. Les autres actions disponibles sont des plus classiques :
-Spécial
-Défendre
-Article
-Fuir
Rien de spécial mais il faut parfois savoir rester dans le thème pour ne pas trop perturber le joueur. Il trouvera ainsi ses repères et cliquera de manière instinctive sur telle ou telle action. L’action Fuir est assez drôle à utiliser car il va falloir appuyer plusieurs fois pour remplir une jauge afin de vous échapper du combat en cours.
Du côté aspect RPG, on reste dans les bases de ce qui se fait depuis des années à savoir :
-L’équipement
-les objets
-Gérer son équipe
-Un bestiaire
-Des armes avec la gestion de leur emplacement
Toutes les cases sont remplies. Le côté décalé des personnages et des dialogues donne encore plus de crédibilité au jeu. On se laisse prendre par les jeux de mots (ou de maux) avec les différents pics envoyés par les protagonistes du côté des gentils comme des méchants. Il faut laisser son cerveau de côté et prendre le jeu au second voir 3eme degré !
Papa Dufourneau (oui je sais encore un jeu de mot) est donc le papa de Tipain. Il vous apportera, autant de fois que possible, son aide et son soutien pour avancer sans trop d’embûches. Il est bon de passer le voir de temps en temps afin de lui soutirer quelques informations cruciales, voire de valider des quêtes qui seront disponibles sur votre chemin.
Pour cela, il va falloir faire quelques allers-retours parfois longuets. Il faut l’avouer les quêtes secondaires sont vraiment excellentes. Je trouve qu’elles ont chacune leur intérêt et que cela débouche sur un mini récit viable et concret. Pas comme certains AAA où les quêtes secondaires c’est de déplacer 3 caisses en bois car je cite « elles sont en plein courant d’air » ! Ici, on prend plaisir à mener à bien ces mini histoires entre peuples ou entre chaque région.
Born of Bread possède tellement de points positifs qu’il me faudrait plus que 2 pages pour vous en parler. WildArts a fait un boulot exceptionnel sur plusieurs points dont celui de l’ambiance générale du jeu. Tout fonctionne à merveille même jusqu’à la fin des combats. Un Chat est présent avec des followers virtuels pour nous encourager et même nous prodiguer des conseils. A chaque niveau passé, on choisit une estampille entre :
-Vie au maximum
-Courage au maximum
-Résolution au maximum
Tout est pensé pour amuser le joueur tellement les idées sont bonnes. Les dev’ ont réussi leur pari. C’est exactement ce que j’ai pensé de mon expérience pendant les quelques 30h qui m’ont mené à la fin du jeu.
Tipain ne sera pas isolé pendant son aventure. À tour de rôle et en fonction des actions à mener, il devra choisir entre la détective, le renard futé ou encore le karatéka. J’ai trouvé ce concept excellent mais j’aurais aimé pouvoir changer de personnage avec une touche au lieu de passer constamment par le menu. Mais ce n’est qu’un détail car Born of Bread est comme la flamme entre 2 êtres qui s’aiment … Elle ne s’éteint jamais ! Le jeu nous tient en haleine sans avoir de réelle baisse de régime que ce soit sur le scénario ou dans les interactions entre les personnages.
Sans compter sur la diversité des régions traversées ou des ennemis rencontrés, chaque élément pousse le joueur à s’aventurer encore plus loin dans les entrailles du jeu. Tipain sait nous captiver et prend un malin plaisir, à sortir de son chapeau, à chaque fois, la bonne blague ou le bon rebondissement pour que l’on reste devant la console.
Pour nous, Born of Bread fût une véritable découverte pour la fin d’année 2023 et c’est avec une grande certitude que vous allez l’apprécier autant que nous. J’ai en tête encore une discussion entre nos chercheurs et notre team Baguette qui dit :
Yagi (le karatéka fan de yoga) « Mérou est la sortie ? »
Réponses possible :
-Elle devrait aller chez l’orque-todentiste
-Ici, on peut vivre de moules et d’eau fraîche.
Je vous laisse avec ça en vous disant de foncer sur cette pépite. Born of Bread fait partie de notre lot de jeux de l’année 2023 pour lequel nous avons eu une affection toute particulière. Il nous a marqué par son gameplay, sa narration, son ambiance, ses musiques et surtout par son côté loufoque et complètement déjanté !
👍 Histoire complètement loufoque
👍 Le visuel Paper Mario
👎 Je cherche …
👎 Manque de GROS boss !
