Astor et la vengeance d’un héros masqué !

Sorti tout fraîchement sur plusieurs supports, Astor: Blade of the Monolith est un jeu d’action/aventure édité par Versus Evil et Tiny Build Games, et développé par C2 Game Studio.

Vous serez propulsé dans une aventure qui se déroule sur la planète Gliese ou Astor, jeune guerrier Diokek, devra combattre de vilaines créatures (les Hiltsik) ayant pour mission de coloniser Gliese. Notre quête de sauver le peuple Diokek commence ici.

Notre test se déroule sur Switch OLED. C’est important de le préciser car nous avons rencontré plusieurs petits soucis que nous allons détailler dans notre test.

Accompagné de son épée, Astor part au-delà des montagnes pour aider ses compatriotes à vaincre le mal qui porte le nom de Haken. Un sombre personnage menant d’une main de fer une armée de sbires prêt à tout pour honorer leur maitre.

Il est temps pour nous de découvrir les moindres recoins de chaque région. Vous traverserez divers environnements : une forêt enchanteresse, des vallons de montagnes enneigées ou encore un désert des plus arides qu’il soit.

Comme dans tous nos tests nous choisissons la difficulté par défaut qui est réglée sur normale. Notre but et de savoir si le jeu reste accessible pour les hardcore gamers et les joueurs plus casuels.

Pour profiter pleinement du rendu visuel du jeu il était logique d’y jouer en mode dock (sur notre smart TV) et dès les premières heures de jeu j’ai pu remarquer un souci d’image trop étirée. J’avais l’impression que l’image était comme « zoomée » et ce n’était pas forcément très agréable. J’ai pris la décision de faire tout le jeu en mode « nomade » console à la main et effectivement le rendu sur l’écran OLED était plus fin avec moins de latence (NDLR : notre smartTV est une Samsung 55 » 4K HDR).

C’est dans les conditions citées juste au-dessus que notre test a pu continuer.  

Astor devra accomplir des quêtes principales mais aussi des quêtes annexes (entre 1 et 4 par région). Chaque quête (principale ou secondaire) vous apporte des cristaux de couleur rouge et des fragments de Monolith. Ces 2 matériaux couplés vous permettent d’acheter des compétences et autres améliorations pour vos armes (combo, puissance …). Tout au long de notre périple, Astor pourra se rapprocher d’une sphère bleue (qui sera en même temps un magasin et un point de sauvegarde).

Sur ce point précis, j’ai pu remarquer que nous avions toujours trop de matériaux, créant ainsi un déséquilibre dans le jeu. Astor est souvent au-dessus du niveau de ses ennemis. Pour vous donner une idée, il est possible dans la boutique d’acheter une pierre de régénération dont je ne me suis jamais servi (même contre le dernier boss). Le jeu dans sa difficulté « normale » ne vous donnera pas de fil à retordre. Dommage !

Malheureusement ce n’est pas le seul détail négatif que j’ai pu relever. Les ennemis manquent de variété. Le bestiaire ne propose qu’une petite dizaine de créatures différentes. De plus, le jeu est vide et ce dans toutes les régions. Un manque cruel de vie se fait sentir dans nos longues marches, ce qui pourra rebuter plus d’un joueur.

Question combat, Astor propose un gameplay assez faiblard. Ce ne sont pas les « armes » supplémentaires comme le marteau, les gants ou la lance qui vont rendre le jeu plus prenant. Pour vous citer un exemple, les fameux gants ne vont vous servir que de façon sporadique. C’est avec notre épée que nous avons fait 80% du jeu.

Pour en terminer avec les points faibles du jeu, on notera les phases de combat parfois trop brouillon. Les caméras partent souvent dans tous les sens en vous donnant parfois des hauts le cœur. On dirait les axes de caméra de Blue Stinger sur Dreamcast pour les connaisseurs. Un manque de finitions se fait sentir tout au long du jeu.

Malgré tous les points négatifs qui parsèment le jeu, Astor est assez plaisant si l’on active le mode « chill ». Sans avoir la prétention d’être dans le top 5 des jeux de l’année, Astor prend la direction d’un jeu tout mignon proposant une histoire bien écrite avec un début et une fin qui tient la route.

Sans révolutionner le genre en tous points, Astor trouvera son public. Les boss ne sont pas des foudres de guerre, les niveaux sont assez linéaires et ne proposent pas d’énigmes complexes. On avance sans accrocs tout en découvrant les différents biomes proposés. Le dernier niveau à mon gout tire trop sur la corde et il vous faudra un peu de persévérance pour en venir à bout.

Pour conclure, Astor Blade of the Monolith est un jeu indé moyen plus. Il ne marquera pas l’histoire du jeu vidéo – c’est certain – mais il trouvera sa place lors de promotions sur les différentes plateformes.

PS : Sur notre version Switch, nous avons eu de gros bugs lors des phases de défis. A partir du boss de l’araignée, impossible de sortir de l’arène une fois le boss tué. Cela s’est répété avec tous les défis au-delà de celui de l’araignée.

👍 Graphiquement tout mignon !
👍 Accessible à toutes et tous

👎 Quelques bugs de caméra et de collisions
👎 Manque de punch par moment

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