[Interview] Thomas Méreur, auteur du dernier ouvrage sur la licence Assassin’s Creed, répond à nos questions !

Nous avons eu la chance de pouvoir interviewer Thomas Méreur, auteur du dernier ouvrage disponible chez Third Editions. Partons à la rencontre de ce passionné qui aime autant écrire que jouer.

Dans un premier temps pourrais-tu te présenter ?

Je suis journaliste pigiste spécialisé dans le jeu vidéo. J’ai principalement travaillé sur le site Gamekult de 2004 jusqu’à fin 2022. Depuis cette année, je travaille désormais pour Numerama.com et j’ai aussi la chance d’écrire pour un magazine papier (oui, ça existe encore !) : Jeux Vidéo Magazine.

-Nous allons rentrer dans le vif du sujet avec ton dernier ouvrage sur une licence phare : Assassin’s Creed avec « Les secrets d’Assassin’s Creed de 2007 à 2014 : L’envol ».

De quelle manière as-tu été contacté pour travailler sur ce projet ?

C’est Mehdi de Third Éditions qui m’a contacté au tout début de l’année 2022. Ça répond au passage à ta troisième question (Avant de t’impliquer dans ce travail de fourmi, connaissais-tu la licence, si oui de quelle manière ?) , car il me connaissait bien pour mon travail sur Gamekult. C’est moi qui étais le journaliste « attitré » à Assassin’s Creed. J’ai testé tous les épisodes sur le site depuis 2007. Donc, je pense qu’on peut dire que je connaissais très bien la licence et surtout, j’avais déjà énormément écrit dessus, même si c’était dans un cadre très différent.

-Moi-même étant un grand fan d’Assassin’s Creed depuis ses débuts, j’ai vu cette licence grandir avec émotion. As-tu ressenti des émotions particulières en te plongeant dans cet ouvrage ?

Déjà, j’étais très intimidé par la tâche colossale qui m’attendait. Ensuite, c’était un voyage assez nostalgique car j’ai refait tous les épisodes dans l’ordre chronologique et ça m’a rappelé plein de souvenirs de l’époque. C’est une série qui m’a vraiment accompagné pendant toute ma carrière. Il y a aussi eu pas mal d’excitation, à la fois par les découvertes et rencontres que j’ai pu faire et aussi par le fait de voir peu à peu le livre s’écrire, s’enrichir. C’est hyper stimulant comme sensation.

-Tu as eu la chance de rencontrer Patrice Désilets (le papa d’AC). Cela fait quoi de créer un projet avec le créateur de la licence ?

J’étais vraiment honoré qu’il accepte de discuter avec moi et de revenir sur son travail à l’époque. C’est un créateur passionnant. Je pensais vraiment qu’après tout ce temps, toutes les interviews, etc., il ne serait pas très partant pour répondre à une énième sollicitation. Et finalement, ça s’est fait super naturellement et on a pu avoir une longue discussion sur toute cette époque. C’était vraiment une magnifique rencontre.

-Dans ce même projet on peut noter le travail de Raphaël Lacoste (directeur artistique de talent chez Ubisoft). Comment s’est déroulée votre collaboration pour valider la couverture ?

Pour la couverture, il a surtout été en contact avec mon éditeur. Moi, je l’ai rencontré plutôt dans le cadre de l’écriture du livre pour évoquer son travail sur la série en tant que directeur créatif. Quand j’ai appris qu’il ferait une des couvertures, j’étais vraiment heureux. C’est un artiste incroyable. Au-delà de ce qu’il a pu faire sur Assassin’s Creed, il faut vraiment découvrir son travail. Il crée toujours des scènes et des paysages complètement dingues. Vous pouvez notamment retrouver ses œuvres ici : ArtStation

-Quel est ton sentiment maintenant que l’ouvrage est sorti et déjà envoyé à celles et ceux qui les ont commandés ?

Ça fait des mois que j’attends ce moment avec énormément d’impatience et une petite pointe d’appréhension. Je sais qu’il y a une très grosse communauté de fans et j’espère que le voyage que je leur propose au travers de ma propre vision de la saga leur plaira. Les premiers retours que j’ai sont vraiment très positifs. Ça fait chaud au cœur.

-On arrive doucement à la fin de cette interview. Peux-tu nous raconter quelques anecdotes en relation avec ce projet ?

Oh, je crois que les principales anecdotes sont liées aux jeux et ont donc fini dans le livre. Je pense, par exemple, à la manière dont ont été créées les animations de combat dans AC1, l’histoire du rouleau de scotch de Patrick Plourde ou encore ce qui a doucement poussé Jean Guesdon à finalement devenir directeur créatif de Black Flag après toutes ces années à œuvrer brillamment en coulisses.

-Si tu n’avais qu’un seul souvenir à retenir sur cette aventure ?

Je crois que mon plus beau souvenir, ce sont les rencontres avec les créateurs que j’ai pu interviewer. Depuis 2007, entre les previews et les tests de tous les épisodes sortis, j’ai énormément écrit sur la saga. Mais là, j’ai eu le privilège de discuter avec toutes ces personnes qui ont créé ces aventures, d’échanger avec eux sur leur vision, leurs idées, leurs souvenirs… C’était vraiment passionnant de passer de l’autre côté du miroir en quelque sorte et c’est en partie ce que j’ai essayé de retranscrire dans le livre pour mettre en lumière le travail de toutes ces personnes talentueuses qui travaillent sur ces jeux.

(source: Thomas Méreur_Twitter)

Merci pour ta disponibilité et ta franchise dans tes réponses. Ravi d’avoir pu échangé avec toi et nous te souhaitons la plus belle des réussites avec cet ouvrage de qualité.

@maviedegeek

quels ouvrages 😍 2 merveilles viennent d’arriver à la rédaction et nous sommes ravis de vous faire gagner un exemplaire de la version classique sur X . twitter.com/maviedegeek/status/1699536809242305000 n’hésitez pas à tenter votre chance ! #assassinscreed #thirdedition #thomasméreur #ac

♬ Ezio’s Family – Jesper Kyd & Assassin’s Creed

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