Test Goldorak : Le festin des loups

Ah ! Goldorak … Cette série animée, sorti en France le 3 juillet 1978 (meilleure année), était diffusée sur Antenne2 (France 2 pour les nouveaux) dans la célèbre émission Récré A2. Je ne ratais pas un seul épisode tellement j’adorais les aventures d’Actarus.

Quelques années plus tard et après un développement qui a duré près de 2 ans, voici que Goldorak : Le festin des loups sort sur nos consoles de salon. Nous l’avons testé sur ps5 et nous vous en dirons plus sur notre expérience après avoir terminé le jeu. Sans trop vous spoiler le début du jeu (que je vous laisserai découvrir par vous-même), partons découvrir les péripéties d’Actarus et Alcor qui devront, encore une fois, venir à bout des plans du Grand Stratéguerre et de ses subordonnés.

Pour les fans, Goldorak a bercé notre enfance. Qui n’a jamais voulu être comme Actarus et lancer ses Fulguropoing ou encore son Astérohache ! Je me vois encore dans ma chambre à mimer les gestes de ce robot géant sous le regard rieur de mes parents ! Le temps passe mais la nostalgie est toujours là. Et c’est avec une certaine appréhension que je lance ce Goldorak version ps5. Parfois, il est juste bon de garder ses souvenirs en tête comme le jour où j’ai osé regarder les anciens épisodes de X-Or… Aïe ! mes yeux.

Dans Goldorak et le festin des loups, l’histoire commence par une grande explication du pourquoi du comment vous vous retrouvez sur Terre aux côtés de Alcor et de Procyon (son père adoptif). Cette partie du jeu ne vous sera pas dévoilé ici pour des raisons évidentes. Ainsi, nous vous laissons la surprise et faire votre propre expérience.

Nous incarnons Actarus et nous devons sauver la planète Terre. En effet, elle est devenue la nouvelle cible de l’empire Véga dont le but est de détruire le géant de fer Goldorak. Ce dernier, contrôlé par Actarus, ne l’entend pas de cette oreille, ou plutôt de cette corne, et fera tout pour repousser les forces du mal.

Goldorak va pour cela parcourir plusieurs coins du Japon, de ses plaines au centre de Tokyo, Actarus devra combattre, à maintes reprises, les sbires du Grand Stratéguerre. Pour réussir votre mission, il sera important de consolider votre arsenal. Toutes les armes de Goldorak pourront être renforcées grâce aux matières premières ramassées ici et là. Soit dans des missions ou simplement en trouvant tous les collectibles éparpillés aux 4 coins des niveaux traversés.

Le scénario tient sur un post-it mais est-ce le plus important ? Chaque étape apporte son lot de missions obligatoires pour enfin détruire le golgoth de fin de niveau. Entre temps, votre âme charitable viendra en aide aux habitants du coin. Qu’ils soient pompiers, résident d’une rizière en feu ou en pleine croisière sur la mer, il y a toujours une opportunité pour Actarus de faire le bien autour de lui et ainsi récupérer des matériaux.

Les actions de Goldorak sont simples mais très brouillonnes : sauter, coup de poing, dash, coup de hache et voilà. Il ne fera pas de double saut, pas d’attaque au sol, et comble de tout, il ne volera pas. En effet, on ne peut pas voler en dehors des phases de shoot avec Alcor. Il aurait été plus sympa de traverser les maps en volant quand on sait que Goldorak peut le faire. Tout est minimaliste sans être appliqué. Pour exemple : le saut est quasi inutile sauf pour passer au-dessus de petites crevasses pour atteindre un collectible. De plus, si vous êtes trop proche d’un obstacle et que vous sautez vous serez éjecté en arrière de près de 10 mètres sans raison aucune. C’est plutôt étrange comme réaction physique en termes de développement.

Des détails qui nous sortent un peu de la pseudo immersion procuré par le jeu.

Si on se cantonne juste au rôle de Goldorak et Actarus, on peut trouver du plaisir manette en main. Si on commence à regarder ce qu’il se passe autour de nous ça devient plus compliqué et les défauts peuvent se lister à la pelle. Est-il obligatoire de les citer ? je pense qu’il faut, pour être en accord avec soi-même, réaliser un test complet sur ce jeu.

Incarner la légende Goldorak est assez jouissif. Malgré toutes les capacités qu’il possède, cela en devient trop répétitif et peut nous lasser du jeu. Heureusement, si on peut dire cela, c’est que le jeu est court.

Pour revenir sur les défauts que j’ai pu noter ici et là, la plus grande surprise est le visuel. Mon dieu que c’est moche ! En téléchargeant le jeu et ses 5go, j’ai tout de suite compris que, soit le jeu serait court, soit pauvre techniquement. Mes doutes se sont confirmés une fois le jeu lancé.

Il y a des plaines vides, des cascades d’eau aussi plates qu’une feuille A4 sans parler des déplacements lourds, approximatifs avec du clipping de partout. Comment, en 2023, on peut avoir encore du « clipping » ? Ces termes étaient réservés pour les consoles comme la ps1 voir la ps2 ! Goldorak se permet de marcher/écraser des habitations sans que celles-ci ne se détruisent ? Parlons également des bugs d’affichage ou de sauvegarde multiples. En effet quand on arrive sur une plaine, nous avons plusieurs objectifs à remplir. Il est possible en fonction du temps de disponible de ne faire que 1 ou 2 missions. Une fois la console éteinte et qu’on relance le jeu, il faut tout refaire. Frustrant comme situation …

Ok ! Goldorak n’est pas parfait loin de là. Il va vite se retrouver dans les bacs en promotion possiblement avant les fêtes et je trouve cela dommage. Comment un jeu d’une telle ampleur n’a pas réussi à devenir un grand jeu sur la licence Goldorak ? Go Nagai est-il toujours en colère contre notre chère France ? Y’a-t-il eu un gros souci de développement pour avoir raté l’opportunité de faire de ce Goldorak LE jeu de notre enfance ? Ou alors tout simplement qu’on ne sait pas retranscrire une série animée dans un jeu vidéo ? Tellement de questions que je me pose après avoir terminé ce jeu.

Quand je vois ce que Dotemu a réussi à faire avec Street of Rage 4, digne successeur de la série à succès depuis la Megadrive … !

Si vous êtes ultra fan de Goldorak et que votre objectif est de simplement kiffer le fait d’incarner Actarus alors foncez mais à petit prix. Pour les puristes avides de détails techniques et de claques visuelles passer votre chemin.

👍 Se prendre pour Goldorak
👍 La musique d’antan

👎 Vide du début à la fin
👎 Non respect de la licence

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