Flashback 2 … Un très mauvais retour en arrière !

1992 … Tout droit sorti des studios de chez Delphine Software et supervisé par le grand Paul Cuisset, Conrad débarque sur Megadrive en nous mettant une claque monumentale. Un jeu qui en jette visuellement, avec des mécaniques de jeu hypers techniques et un personnage qui, près de 30 ans plus tard reste dans nos souvenirs.

2023, Flashback 2 revient toujours sous la couverture de Paul Cuisset. Seul le studio a changé et cette fois-ci c’est Microids qui s’en charge. Un studio français qui oscille entre le bon et le moins bon et pour Flashback les intentions étaient assez hautes. Voyons si le pari est tenu ou si au contraire c’est un flop.

Conrad revient dans un univers totalement opposé de ce que l’on a pu connaitre sur Megadrive. En 1992, c’était dans une jungle hostile que commençait notre histoire alors qu’avec Flashback 2 c’est plutôt dans un monde cyberpunk que Conrad prendra ses marques.

Dans la chronologie des jeux, dans Flashback 2 se situe au 22 siècle. Le calme règne sur les Mondes-Unis jusqu’au jour où les Morphs en décident autrement. Leur Général, Lazarus veut reprendre ses droits et semer le chaos au sein des 2 mondes parallèles. Notre mission sera de déceler le vrai du faux et tenter de venir à bout de l’armée des Morphs pour remettre les choses dans l’ordre et retrouver une sérénité disparue.

Conrad fait parti du G.B.I (Galactic Bureau of Investigation). Il est accompagné de son allié AISHA. Ensemble, Ils essayent de résoudre les incohérences des 2 mondes dans lesquels ils évoluent pour découvrir qui ils sont et quel est leur but.

Nous allons entrer rapidement dans le vif du sujet pour essayer de comprendre pourquoi Flashback 2 n’est pas le digne successeur du premier épisode.

Nous étions impatients de tester cette suite car les premiers trailers donnaient envie. Nous avions décidé de ne pas en regarder trop et d’avoir la surprise lors de notre test. Et comme le dit l’expression « c’est le drame » !

Dès l’écran d’accueil, on comprend que notre aventure sera compliquée. Nous cliquons sur nouvelle partie en croisant les doigts pour que cette première impression se dissipe. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Après une courte vidéo d’introduction, on se retrouve, manette en main, à diriger un Conrad aussi raide qu’un bout de bois. Nous avons connu mieux comme entrée en matière.

Après une grande respiration, nous tentons de maitriser notre arme et ce n’est vraiment pas évident de toucher sa cible du premier coup. Une raison à cela ? Un jeu en 2.5D ce qui veut dire que c’est un jeu en 2D comme sa version de 92’ avec un peu de profondeur ce qui peut perturber la notion d’espace pour le joueur. Cela rajoute une difficulté supplémentaire pour viser surtout quand l’option de lock n’est pas disponible. Un enfer !

Mais s’il n’y avait que ça … Les autres éléments viennent perturber le plaisir de jouer. Les bugs de collisions sont trop nombreux et pour certains ce sont des bugs bloquants. À tout moment, si vous ne restez pas dans le chemin, votre personnage peut se retrouver coincé dans le décor sans pouvoir en sortir. La seule option qui se présente à vous c’est de relancer la partie … Et devinez quoi ? L’onglet « charger une partie » est tellement long à apparaitre que vous avez le temps de boire un café ! Catastrophique !

Ce n’est vraiment pas évident d’avancer sans stress. Si je vous dis que la sauvegarde ne marche pas à tous les coups vous me croyez ? Quand vous croisez une borne de sauvegarde, c’est comme jouer au loto. On ne sait jamais si on gagne ou pas. Elle s’active quand elle veut. C’est d’autant plus stressant car si un bug surgit vous devez tout recommencer.

Notre aventure se transforme alors en périple. C’est tellement compliqué de se frayer un chemin et de comprendre l’histoire en même temps. Conrad se voit embarquer dans des histoires totalement délirantes. Le scénario est bancal et le twist n’en est pas un. On se mélange les pinceaux sans comprendre finalement pourquoi Conrad a été choisi.

C’est incompréhensible de passer totalement à côté d’une telle licence qui a marqué toute une génération de joueurs. En relançant Flashback premier du nom, on se rend compte de la qualité et de l’immersion que procurait cet épisode. On ne retrouve aucune émotion dans ce second volet. Tout est fade, vide de tous sens et les adjectifs négatifs ne manquent pas.

On pourrait vous parler des décors divers et variés mais là encore une fois ce n’est pas cohérent avec le déroulé du scénario. On nous décrit Flashback comme un plateforme-shooting, fluide, nerveux et précis … C’est tout le contraire ! Ça lag tout le temps, on meurt sans savoir pourquoi et les bugs intempestifs viennent littéralement gâchés l’expérience.

Je suis déçu de cet épisode et je vais me remettre sur le 1er pour évacuer ma colère. Le dernier niveau est totalement injouable. Pourquoi avoir opté pour une vue à la 3eme personne lors de la dernière phase contre le cerveau ? … Je ne sais pas quoi vous dire de plus que de fuir ce jeu comme la peste.

Notre test est rude mais il est le reflet de ce que j’ai vécu. Entre Goldorak, Flashback 2 et Tintin, Microids n’a pas respecté ces licences phares et les a transformés en jeux de la honte. A ce jour, Flashback 2 est en dernière page de Metacritic après Gollum que je considère comme le pire jeu de 2023 … Finalement non, Flashback 2 est pire.

👍 On y a cru …
👍 Les souvenirs

👎 TOUT …
👎 Totale déception !

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