Prince of Persia The Lost Crown, un retour FRACASSANT!

POP comme nous l’appelons dans le jargon du jeu vidéo, cette série a vu le jour en 1989 par un créateur de génie : Jordan Mechner. Un Américain natif de New-York va créer sans le savoir (ou presque) une série qui va révolutionner le monde du jeu vidéo et c’est peu de le dire.

L’histoire raconte que seul Jordan a créé cette merveille répondant au doux nom de Prince of Persia. Tel un pilier des genre, POP affiche clairement son style avec ce que l’on appelle aujourd’hui les jeux d’action/plateformes. Si vous ne savez pas de quoi nous parlons, je vous laisse un petit aperçu avec un trailer d’époque.

Lien Youtube :

On peut voir les travaux de Jordan et de son frère imaginant les mouvements de notre cher Prince de Perse et qui seront transposés dans le jeu que le monde entier connaît.

Introduction faite, nous pouvons revenir sur le dernier épisode avec The Lost Crown (traduire par « la perte de la couronne). Un épisode qui va venir mettre un coup de fouet dans le genre metroidvania. Le terme « metroidvania » veut simplement dire que dans le jeu, on trouve des objets/compétences sur le tard qui vont nous permettre de revenir sur nos pas pour accéder à des parties anciennement bloquées ou inconnues.

Développé par Ubisoft Montpellier et édité par Ubisoft, POP revient en force dans un format sérieux, adulte et surtout avec charte graphique très intéressante et des dialogues de qualité collants parfaitement à tous les protagonistes du jeu (hommes, femmes enfants confondus).

Nous incarnons Sargon, un guerrier faisant partie du collectif des « Immortels » pouvant se définir comme suit : la fusion entre agilité, discrétion et dévouement pour ne former que des soldats d’élites au service de la reine. Le ton est posé et c’est avec une envie de découper du méchant que je me lance dans l’aventure.

Le pitch est simple : le prince Ghassan est en danger et c’est naturellement que Sargon va parcourir le Mont Qaf dans lequel le prince est retenu. C’est avec ses 2 meilleures armes Qaïs et Laïla que nous partons au secours de Ghassan.

Il est temps de commencer cette aventure qui promet d’être épique. Je suis un fan inconditionnel du genre metroidvania et mon accroche avec POP à la ParisGamesWeek de 2023 n’a fait qu’attiser ma curiosité. Allez, on se lance …

Sargon, visuellement classe, avec un charisme de dingue va devoir me répondre au doigt et à l’œil pour répondre à chacune de mes impulsions sur ma manette. Dès le début du jeu, on voit que notre personnage est notre miroir. Tout est hyper fluide avec une souplesse d’exécution parfaite. Le mapping des touches correspond exactement à ce que je cherche dans un jeu du genre. On se laisse guider pendant les premières minutes tout en apprenant les bases du jeu. C’est simple, accessible et surtout facile à prendre en main. Tout juste le temps de faire chauffer nos armes qu’un premier boss se présente devant nous. C’est le moment d’appliquer ce que l’on vient d’apprendre. Avec mon expérience, j’ai appris que savoir frapper les yeux fermés, c’est bien mais apprendre les patterns des boss c’est mieux. La mort ne veut pas dire échec mais veut plutôt dire apprentissage. Il faut savoir mourir pour mieux comprendre les attaques de nos ennemis. Alors ne craignez pas de succomber pour mieux terrasser.

Les minutes, les heures passent vite … Trop vite ce qui veut dire que l’on prend du plaisir sur ce Prince of Persia. Les diverses zones se dévoilent à nous tout en laissant des mystères ici et là. Une colonne trop imposante, un trou trop grand ou encore une plateforme trop haute … Mais on sait que l’on va pouvoir y revenir plus tard avec les compétences adéquates. La patience fait partie du langage des metroidvania et POP ne déroge pas à la règle.

Sur notre chemin, que ce soit dans la basse citadelle, Port noyé ou encore de l’arbre Soma, Sargon fera de belles rencontres. On retrouve les classiques marchands, une forge ou encore Fariba qui n’en voudra qu’à votre portefeuille ! Une vraie chipie mais tellement précieuse (surtout pour découvrir les zones au complet). Ce n’est pas tout car (sans trop vous en dire) Sargon va croiser ses coéquipiers pour diverses raisons !

Le Mont Qaf possède une particularité celle de jouer avec le temps. Les compétences que l’on va acquérir sauront également jouer avec le temps. Il faudra les utiliser à bon escient pour progresser mais aussi venir à bout de certains boss. Ces bêtes féroces n’auront aucune pitié pour vous renvoyer d’où vous venez alors soyez vigilant et surtout ne lâchez rien car certains passages vont mettre vos nerfs à rude épreuve.

Pour venir à bout de ces monstres mythologiques, vos épées seront accompagnées par des flèches magiques et d’un disque qui vous sera d’une grande utilité. A vous de manier au mieux ces armes pour que vos combos soient encore plus dévastateurs. Les dédales du Mont Qaf renferment bien des secrets mais aussi des arbres wak-wak et des stèles de téléportation. Une fois que vous avez gouté aux TP (téléportation), il vous sera plus simple de couvrir une plus grande partie des zones à explorer. Ce seront de belles occasions pour trouver encore plus de coffres, d’amulettes ou de pièces Xerxes (utile pour faire des achats).

Comme dans tout metroidvania, il vous sera possible (et fortement conseillé) de faire accroitre votre santé et d’augmenter la puissance de vos armes. La forge sera votre alliée mais il vous faudra lui apporter de quoi afin qu’elle puisse faire progresser votre armement. Tout aussi important que la forge les arbres wak-wak vous permettront de reprendre vos forces, recharger vos flèches et de pouvoir équiper vos amulettes et autres capacités spéciales. Soyez judicieux dans vos choix car ils détermineront votre survie tout au long de votre aventure.

POP reprend les ingrédients des meilleurs metroidvania qui le précèdent. Visuellement, POP est magnifique, hyper fluide même sur une switch OLED. Nous avons relevé quelques ralentissements dans des zones denses avec beaucoup d’ennemis mais rien de gênant. Les heures s’enchaînent et le plaisir est toujours là. Sargon prend de l’assurance et profite de ses multiples compétences pour compléter les zones d’ombres dans toutes les zones.

Les techniques se précisent et les boss redoublent de puissance. En s’enfonçant dans les abysses du Mont Qaf, notre expérience devient de plus en plus corsée voir difficile. Certains challenges sont ardus et vont faire chauffer votre cerveau. Nous avons apprécié les énigmes de l’architecte où l’ascension est impossible même si nous avons dû travailler en binôme avec ma moitié. Seul, on avance plus vite mais à plusieurs on va plus loin ! Parfois, nos 2 cerveaux sont plus utiles pour trouver la solution.

Avec ce Prince of Persia, nous tenons un diamant brut. Il vient se placer dans le groupe des très bons metroidvania tel que F.I.S.T, Ori, Hollow knight, Metroid lui-même … 2024 commence fort … très fort ! Tout est réuni pour que ce POP fasse beaucoup de bruits autour de lui et plus tard pour servir d’exemple.

On pourrait parler encore longtemps de ses points forts tellement il y en a mais nous préférons que vous les découvriez par vous-même. Si nous vous dévoilons tout dans ce test cela vous gâchera votre expérience de jeu. Alors, nous retenons une seule chose ou plutôt un seul mot pour décrire notre aventure : exceptionnelle tout simplement !

Tous les ingrédients sont parfaitement harmonisés pour que vous puissiez vous délecter de la meilleure des recettes, celle du plaisir manette en main. Pour nous, le plaisir était tel que nous avons passé 34 heures et compléter un peu plus de 93% du jeu (carte, objets, quêtes …) pour en voir le générique de fin. Ce fut un moment magique de revoir Prince of Persia dans une version 2D totalement maitrisée de A à Z et de montrer encore une fois que nous avons en France certainement les meilleurs développeurs au monde de jeu vidéo.

trailer officiel :

👍 Un retour en force
👍 Très bon de A à Z

👎 Des micro ralentissements
👎 Je cherche …

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