[Test ps5] Soulstice … entre chimère et transcendance

Jeu orienté action-plateformesSousltice est développé par Reply Game Studios et édité par Modus Games & Maximum games. Disponible sur les consoles actuelles que sont la ps5 et les Xbox Series S/X et PCSoulstice nous a-t-il convaincu par ses capacités techniques mais aussi sur l’ambiance globale du jeu ? Nous allons vous donner notre avis sans langue de bois sur nos quelques heures passées dessus.

Dans ce monde obscur menacé par des spectres traversant le voile, les royaumes sombrent doucement vers un enfer sans fin. Briar et Lute, les sœurs de sangvont devoir de gré ou de force rétablir un certain équilibre et cela va les bouleverser. C’est tout au long des 25 chapitres que l’on va découvrir le passé de Briar et Lute pour mieux comprendre leur quête !

Sans vous dévoiler la trame de l’histoire entre les 2 sœurs, vous allez voir par vous-même qu’un lien particulier les unies pour le meilleur comme le pire. On parle d’âmes, de chimères et de transcendance donc je vous laisse imaginer le reste.

L’action se passe en quasi-totalité dans la vile d’Ilden. Une ville tout en verticalité qui malheureusement ne se diversifie pas assez à mon gout. Le décor change peu et pendant quelques chapitres, on passe littéralement dans les mêmes endroits avec un angle de caméra différent pour donner une illusion de diversité. Ce n’est pas du tout le cas. Encore pire, on distingue les faux placages de textures mis ici et là pour donner un peu plus de volume au jeu. Pour exemple : quand je monte ou descend un escalier, je ne peux pas « couper » en sautant par-dessus la rambarde et l’on me force à emprunter les marches. C’est très moyen comme concept !

Dans Soulstice, les phases de combat sont très importantes. Lute, votre sœur va vous épauler dans votre aventure grâce à des aptitudes surnaturelles. Elle pourra les ¾ du temps déclencher un dôme bleu ou rouge qui auront pour but de vous aider à venir à bout des ennemis. On peut compter 3 sortes d’ennemis :

-Les neutres
-Les bleus
-Les rouges

La seule différence notable entre ces 3 catégories : c’est que si vous ne déclencher pas le bon pouvoir, vous n’allez pas venir à bout des hordes qui se présenterons à vous. Pour exemple : un dôme rouge vous empêchera de briser la défense d’un ennemi bleu. Petite subtilité, pendant votre aventure, le fait de tuer un ennemi rouge assez puissant fera sortir des âmes bleues de son corps et par conséquent, il va falloir switcher avec le dôme bleu pour les éliminer sous peine de voir le monstre revenir à la vie.

On pourrait penser que ces phases de combats sont un foutoir monumental mais pas du tout. La maitrise de vos armes et de votre sœur portera ces fruits et ainsi être récompensé. Une note sous forme de médaille vous sera attribuée en fin de combat. Au plus bas (de mon expérience car jeu en pause), j’ai obtenu une médaille de fer et dans le meilleur des cas une médaille de platine. Donc, à vous d’enchainer combo sur combo et de faire un bon temps pour avoir le plus de médailles de platine à votre tableau de chasse !

Sur votre route, que ce soit en éliminant des spectres ou simplement en détruisant le peu de décor posé ici et là (on parle de 3 tonneaux, 2 chaises et 4 bancs), vous allez récupérer des gemmes de couleurs rouge pour Briar et bleues pour Lute.

Celles-ci vont vous permettre d’apprendre des techniques de combat, d’augmenter la puissance de vos armes pour Briar et d’acheter des compétences pour Lute. Cela ne casse pas 3 pattes à un canard même si on voit le petit plus que cela apporte aux combats. Un magasin est également disponible pour acheter des potions et autre cristal pour augmenter votre vie par exemple et être invincible pendant quelques secondes.

Le gameplay fait le jobOn sent que les idées n’ont pas fusées pour essayer de créer de la nouveauté. J’aurais aimé en voir plus comme la téléportation de plateforme en plateforme ou de pouvoir faire traverser les murs à Lute pour débloquer des mécanismes, coffres ou objets cachés … On reste sur du grand classique sans jamais sortir de la zone de confort. Dommage !

Les armes acquises au fil de l’aventure ne sont pas non plus une révolution. Un marteau, un arc, un pistolet, des griffes … Quelques magies (blanches ou noires) auraient été de bon augure. Une fois encore le manque d’originalité se fait sentir.

Vous allez me dire « y’a quoi de bon alors ? » J’ai envie de vous répondre que l’ambiance est plutôt bien pensée et assez sombre. Pas de musique qui tabasse les oreilles, au contraire un silence qui prend le pas sur le visuel. Les combats sont bien rythmés ainsi que la nervosité des coups donnés. Il faudra prendre garde à ne pas trop abusé du pouvoir de Lute sous peine de le voir surchauffer et de devoir attendre quelques secondes pour se recharger !

Les niveaux s’enchainent sans grande surprise. Comme cité plus haut, ils sont tous quasi identiques à part vers la fin du jeu ou les développeurs ont voulu donner un effet de chaos avec plus d’immersion visuelle et de profondeur. Il faut mentionner la faute de mauvais gout avec un niveau « chronométré » qui n’a totalement pas sa place dans ce jeu.

Soulstice n’est pas un jeu transcendant malgré les apparences et n’apporte rien techniquement. Pourtant disponible sur ps5 et Xbox Series S/Xon s’attendait à plus de puissance dans les entrailles du titre. Les 2–3 derniers chapitres pètent un peu plus visuellement et les combats font jaillir quelques éclats de lumières mais rien de fou. Les développeurs n’ont pas su tirer parti des technologies des consoles dernière génération sans parler de la Dualsense complètement oubliée.

Je n’ai pas envie de dire du mal de Soulstice et pourtant … Ce n’est pas un bon ni mauvais jeu. Je n’ai simplement pas réussi à rentrer dans l’ambiance tant que je ne savais pas ce qu’il se tramait entre les personnages (Briar et Lute) mais aussi des personnages rencontrés. C’est vers le chapitre 18 que j’ai enfin pris un peu de plaisir mais l’envie de le terminer est arrivée bien assez tôt. C’était sans compter le nombre incalculable de « derniers » niveaux qui m’ont donné mal à la tête. C’est comme un film ou tu peux le finir en 2h mais le réalisateur a décidé d’en faire un film de 4h. Pourquoi en fait ? Trop de chapitres tue les chapitres.

Sousltice n’apporte rien au genre mais possède un je ne sais quoi qui pourrait en intéressé plus d’un. Pour ma part, il ne restera pas dans ma mémoire comme un des meilleurs que j’ai pu tester et finir en 2022. Dommage, car j’en attendais beaucoup ! Je vous laisse me donner votre ressenti si vous avez eu l’occasion de poser les mains dessus. Pour ma part, il ne me laissera pas un souvenir impérissable.

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